• Comment j'ai pu me faire avoir a ce point.

    Un mois que je bosse non stop sur cette putain de musique pour qu'aujourd'hui on m'annonce: "finalement c'est trop noir comme musique, elle ne colle pas avec le contexte, désolé, nous avons du faire appel a un autre compositeur".

    Pffffffff, fini, a partir de maintenant, je bosse pour moi même, fini d'ecrire et de perdre du temps pour les autres.

    Je croyais tenir le bon fillon et voila.

    J'ai les nerfs ce soir.

    Je m'enerve tellement que j'en ai le dos tout noué et coincé.  Merci a ce cher monsieur qui s'est bien payé ma gueule.


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  • ce qui arrive quand on est une vilaine fille

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  • je revais que je m'etais assoupi devant un feu ouvert, et a mon reveil tu étais la.  Une version orchestra de "my immortal d'evanescence" resonne dans les hauts de parleurs derriére nous, tu attrapes un livre et me lis quelques passages d'un recueil de poême.

    On finit par se raconter nos vies, nos joies, nos peurs, nos angoisses, nos envies.

    Mais au reveil, le feu est eteint, je suis dans un grand lit froid et l'oreiller a coté de moi est vide.

    Je hais le matin, quand de ses rayons de soleil il me tire de mes songes et de mes doux rêves.  J'aime la nuit quand elle est douce et qu'elle m'envoie dans un autre monde.  Je haîs la réalité.....


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  • Qui est ce mec???

    Quelques indices:

    Il est dessinateur americain.

    une de ses albums a été adapté en 1994 au cinéma et est devenu un film "culte" aux yeux de beaucoup de gens (dont moi)

    Ses bd sont en général assez sombre et violent.

    Il s'inspire fortement de la cultur rock.

    Vous avez pas trouvé????

    Réponse:  plus tard dans un autre billet


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  • Une Charogne

     

        Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
        Ce beau matin d'été si doux :
        Au détour d'un sentier une charogne infâme
        Sur un lit semé de cailloux,

        Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
        Brûlante et suant les poisons,
        Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
        Son ventre plein d'exhalaisons.

        Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
        Comme afin de la cuire à point,
        Et de rendre au centuple à la grande nature
        Tout ce qu'ensemble elle avait joint ;

        Et le ciel regardait la carcasse superbe
        Comme une fleur s'épanouir.
        La puanteur était si forte, que sur l'herbe
        Vous crûtes vous évanouir.

        Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
        D'où sortaient de noirs bataillons
        De larves, qui coulaient comme un épais liquide
        Le long de ces vivants haillons.

        Tout cela descendait, montait comme une vague,
        Ou s'élançait en pétillant ;
        On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
        Vivait en se multipliant.

        Et ce monde rendait une étrange musique,
        Comme l'eau courante et le vent,
        Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
        Agite et tourne dans son van.

        Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
        Une ébauche lente à venir,
        Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
        Seulement par le souvenir.

        Derrière les rochers une chienne inquiète
        Nous regardait d'un oeil fâché,
        Épiant le moment de reprendre au squelette
        Le morceau qu'elle avait lâché.

        Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
        A cette horrible infection,
        Étoile de mes yeux, soleil de ma nature,
        Vous, mon ange et ma passion !

        Oui ! telle vous serez, ô reine des grâces,
        Après les derniers sacrements,
        Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses.
        Moisir parmi les ossements.

        Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
        Qui vous mangera de baisers,
        Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
        De mes amours décomposés !


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