Mon ange est déchu

Mon ange n'est plus

Il m'a quitté

Le dernier soir d'été

En me chuchotant tout bas

n'oublie jamais ma voix

Et en me disant encore

souviens toi de mon corps

Mon ange est déchu

Mon ange n'est plus

Alors la haut dans le ciel,

Je voudrais que tu te rappelles,

Qu'ici une âme est en peine

Qu'ici une âme t'aime

Sur les chemins de Sihal
Flotte une brume paresseuse
Si peu épaisse
Que la tristesse
Y tranche des rigoles colossales,
Figées en traces sulfureuses,
Comme en laissent les doigts
Sur les cuirs et tissus des croix.
 
Sur les chemins de Sihal
Chaque borne est une épitaphe
A Éclia,
Née dans l'éclat,
Déifiée dans les lampes sépulcrales
Des génies au fond des carafes,
Puis morte en reculant,
Blessant Condate et ses galants.
 
Car Éclia est morte
Loin de Cuspide et d'Atalan,
Ami Poète,
Amant Athlète,
Inséparables courtisans qu'emportent,
Dans les dégoûts et les relents,
Les ambitions badines
De leurs sublimes héroïnes.
 
Et Atalan se tord,
Empoisonné par les Murènes.
Ô souvenir
De cette spire
Infiniment esclave de l'Encore
Qui charrie des marées de reines,
Multiples de Poisson
Et prêtes à gaver un Lion.
 
Cuspide et Atalan
Ont maintenant la même histoire.
Cuspide et Atalan
Montent aux cimes de la gloire.

Insomniaque, je ne trouve pas le sommeil

Insomniaque, j'aime la nuit et ses merveilles

Insomniaque, j'aime les ténébres et leur silence

Insomniaque, j'aime aussi la musique et ses dances

Ca viens juste de me passer par la tête.  Je profite de la douceur de la nuit pour écrire ce qui me passe par la tête, car malheureusement, je suis INSOMNIAQUE

Rose Noire

Chaque jour, j'admirais cette beauté
Me penchant pour la voir de tout côté,
Pour sentir et palper ce doux parfum
Qui toujours en moi faisait naître faim.

Je me nourrissais d'entendre son chant
Ce léger sifflement si envoûtant
Qui s'écoulait de la pure blancheur
De ses pétales, larmes de son coeur.

Pourtant aujourd'hui s'effondra le mythe
Quand au cours de ma dernière visite
M'apparut enfin toute sa noirceur
Ainsi que les tromperies de son odeur

Depuis tout ce temps, ce n'était qu'illusion,
Soleil m'ensorcelant par ses rayons.

Aurais-je été berné par une fleur ?

ETRE UNE LARME C'EST NAITRE DANS LES YEUX,

VIVRE SUR UNE JOUE ET

MOURRIRE SUR DES LEVRES