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Les Ecorchés
<lock aspectratio="t" v:ext="edit" /></shapetype><shape id="_x0000_i1025" style="WIDTH: 16.5pt; HEIGHT: 12pt" o:button="t" href="javascript:imprimer();" alt="Imprimer la chanson Les Ecorchés de Noir Désir à partir d'une fenêtre en mode texte et sans publicité :-)" type="#_x0000_t75"><imagedata o:href="http://paroles.oukiva.com/printer.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\RONY\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif" /></shape><shape id="_x0000_i1026" style="WIDTH: 12pt; HEIGHT: 12pt" o:button="t" href="http://www.paroles.net/nix/poster/14209" alt="Envoyer le texte Les Ecorchés de Noir Désir à un ami" type="#_x0000_t75"><imagedata o:href="http://paroles.oukiva.com/send.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\RONY\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.gif" /></shape>
Emmène-moi danser
Dans les dessous
Des villes en folie
Puisqu'il y a dans ces
Endroits autant de songes
Que quand on dort
Et on n'dort pas
Alors autant se tordre
Ici et là
Et se rejoindre en bas
Puisqu'on se lasse de tout
Pourquoi nous entrelaçons-nous ?
Pour les écorchés vifs
On en a des sévices
Allez enfouis-moi
Passe-moi par dessus tous les bords
Mais reste encore
Un peu après
Que même la fin soit terminée
Moi j'ai pas allumé la mèche
C'est Lautréamont
Qui me presse
Dans les déserts
Là ou il prêche
Ou devant rien
On donne la messe
Pour les écorchés
Serre-moi encore
Étouffe-moi si tu peux
Toi qui sais ou
Après une subtile esquisse
On a enfoncé les vis...
Nous les écorchés vifs
On en a des sévices.
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Mon ange est déchu
Mon ange n'est plus
Il m'a quitté
Le dernier soir d'été
En me chuchotant tout bas
n'oublie jamais ma voix
Et en me disant encore
souviens toi de mon corps
Mon ange est déchu
Mon ange n'est plus
Alors la haut dans le ciel,
Je voudrais que tu te rappelles,
Qu'ici une âme est en peine
Qu'ici une âme t'aime
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Sur les chemins de Sihal
Flotte une brume paresseuse
Si peu épaisse
Que la tristesse
Y tranche des rigoles colossales,
Figées en traces sulfureuses,
Comme en laissent les doigts
Sur les cuirs et tissus des croix.
Sur les chemins de Sihal
Chaque borne est une épitaphe
A Éclia,
Née dans l'éclat,
Déifiée dans les lampes sépulcrales
Des génies au fond des carafes,
Puis morte en reculant,
Blessant Condate et ses galants.
Car Éclia est morte
Loin de Cuspide et d'Atalan,
Ami Poète,
Amant Athlète,
Inséparables courtisans qu'emportent,
Dans les dégoûts et les relents,
Les ambitions badines
De leurs sublimes héroïnes.
Et Atalan se tord,
Empoisonné par les Murènes.
Ô souvenir
De cette spire
Infiniment esclave de l'Encore
Qui charrie des marées de reines,
Multiples de Poisson
Et prêtes à gaver un Lion.
Cuspide et Atalan
Ont maintenant la même histoire.
Cuspide et Atalan
Montent aux cimes de la gloire.
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